Un petit tour d’horizon des techniques de prévention contre les « microbes » hivernaux.

hiverCet hiver commence sous le signal du froid, laissant le champ libre aux virus opportunistes. Lorsque la température baisse, le corps doit s’habituer à enclencher ses systèmes thermorégulateurs, aidé en ceci par des pulls, des écharpes, des gants … Croiser des personnes qui toussent, éternuent, subir les clims porteuses de germes, avoir une baisse de forme par surcharge de travail … Les virus vont en profiter.

 

 Il n’y a pas que les antibiotiques !!!

 Règles d’hygiène :

main

Le lavage des mains s’impose mais quel est la meilleure option ? Laver à l’eau et au savon, laver à l’alcool (éthanol), se frotter les mains avec une lotion hydroalcoolique biocide, utiliser des huiles essentielles antiseptiques (Tea tree, Palmarosa, Niaouli, Ravintsara, Saro) mélangées à une solution alcoolique ?

Pour les jeunes enfants, il est possible de laver les mains avec un savon, puis de rincer avec le jus d’un citron pressé qui amène un univers acide que n’aime pas le virus. Le lavage des muqueuses nasales au sérum physiologique permet de détacher les microorganismes, allergènes ou polluants accrochés sur les parois internes des narines.

 

L’homéopathie :homeo

Cette médecine permet de s’intéresser au malade dans sa globalité, en adaptant la thérapie aux « signes » présentés par le malade. C’est avant tout une pratique préventive qui permet d’adapter un traitement à une personne dont on connaît les symptomatologies passées, les fragilités. La prise des « granules » est simple et se fait en dehors des repas. Sans faire de publicité, tout le monde connaît « Oscillococcinum », « L52 », « Homeomunyl », « influenzinum », « sérum de Yersin » par exemple pour combattre l’implantation du virus de la grippe, et « Coryzalia » pour éviter les rhumes. L’homéopathie utilise des remèdes issus du règne minéral, animal, végétal ou fongique.

 

L’oligothérapie :oligo

Complément de la médecine allopathique et de l’homéopathie, cette médecine complémentaire agit principalement sur le terrain, grâce à l’apport d’oligoéléments qui stimulent les défenses immunitaires pour combattre infections et inflammations. Les plus couramment prescrits en période hivernale sont l’argent, l’or, le cuivre, le sélénium.

Présentés sous forme liquide en ampoules, en aérosols ou en comprimés, ils apportent leur contribution avant le déclenchement des infections virales en aidant le système immunitaire.

Gemmothérapie :gemmo

Cette médecine complémentaire se base sur l’’utilisation des tissus embryonnaires de la plante (bourgeons, jeunes pousses, radicelles) sous forme de macérât (hydro-alcoolo-glycérinés). Les tissus embryonnaires selon une croyance datant du Moyen-âge seraient plus actifs que les autres parties de la plante. En prise seule ou en association certains choix sont à privilégier pour un drainage biothérapique pour préserver les infections hivernales :

le cassis, l’églantier, le charme, le sapin, le bouleau verruqueux.

 

Lithothérapie déchélatrice :litho

Utiliser des roches et des minéraux dynamisés pour en sentir les énergies positives, cela se fait depuis toujours. Pas de référencement clinique ou scientifique pour cette pratique non conventionnelle, mais plusieurs méthodes pour leur utilisation : soit très simplement en choisissant la pierre correspondant à la pathologie que l’on veut traiter et en la portant en pendentif ou en la malaxant de temps en temps dans les mains (exemple l’agate, le grenat, la fluorite, le jaspe, l’émeraude, l’aventurine …) soit en absorbant sa trituration sous forme d’élixir en ampoules (dilution dans du lactose, dynamisation).

 

La phytothérapie :phyto

En suivant l’exemple de Dioscoride, Pline, Hippocrate l’utilisation des plantes médicinales a été avant la découverte de la chimie et des synthèses la voie royale pour traiter les pathologies que ce soit avec des plantes entières ou avec des extraits. L’utilisation de galéniques adaptées aux patients, la peur des effets secondaires des médicaments ont permis de redonner leurs lettres de noblesse aux plantes médicinales. Que l’on choisisse une action d’amélioration du terrain, de drainage des toxines, ou à visée symptomatique (exemple grippe, rhume), que la présentation soit dépendante du médicament ou du complément alimentaire, le principe fondamental est la maîtrise de l’usage de la plante ou des mélanges utilisés.

Sus aux virus de la grippe, du rhume, le choix des plantes suivantes et positif pour une bonne prévention et un soutien des défenses immunitaires:

  • les espèces du genre Echinacea (échinacées),
  • les extraits normalisés de Panax Ginseng (ginseng),
  • les extraits de racines de Pelargonium sidoides (géranium du cap),
  • les baies de Lycium barbarum (baies de Goji),
  • les racines d’Astragalus membranaceous (astragale de Chine),
  • les fruits d’Eleutherococcus senticosus (ginseng sibérien),
  • les « noix » de Cupressus sempervirens (cyprès commun),
  • d’Allium sativum (ail).

Si malgré tout un virus a réussi son infiltration, plusieurs solutions simples :  En cas de fièvre une tisane de Filipendula ulmaria (reine des prés), pour tonifier le porteur du virus, des comprimés de Malpighia glabra (acérola) … complémentés par de l’aromathérapie.

L’aromathérapie :aroma

Les huiles essentielles ont dépassé le stade de composés destinés à l’embaumement des égyptiens pour devenir de réels potentiels d’accompagnement thérapeutique, si bien sûr la qualité est au rendez-vous et si les précautions d’usages sont respectées. On peut les utiliser par voie orale, par voie topique, par inhalation ou par diffusion ou pulvérisation, sur un mouchoir en papier pour respirer dans les moyens de transports urbains … un certain nombre de ces essences (riches en phénol, en cétones, en monoterpénols) sont à la fois antibactériennes, antivirales, antifongiques. Attention ! Elles ne tuent pas les envahisseurs mais les fragilisent les empêchant de se multiplier rapidement. Le principe fondamental quand les virus colonisent l’air ambiant, les climatisations … c’est de changer l’atmosphère.

Mes choix préférentiels  les huiles essentielles :

  • de Cinnamomum camphora (ravintsara),
  • de Melaleuca quinquenervia (niaouli),
  • de Cinnamosma fragrans (saro ou mandravasarotra),
  • de Laurus nobilis (laurier noble),
  • de Cymbopogon martinii (Palmarosa),
  • de Melaleuca alternifolia (Tea tree ou arbre à thé).

L’apithérapie :abeille

Thérapie qui utilise les produits fabriqués par les abeilles (Apis mellifica).

La propolis qui contient des dérivés de flavonoïdes responsables de ses qualités antiseptiques est élaborée à partir de la cire des abeilles, de leur salive et de certaines résines qu’elles prélèvent sur les bourgeons et les écorces des arbres.

La gelée royale qui, à très haute dose est antivirale, est une substance gélatineuse sécrétée par les glandes des abeilles nourricières pour nourrir les larves les trois premiers jours de leur vie. Ces deux composés associés sont parfaitement adaptés à une prévention des infections hivernales.

Et sinon, il reste la chimie !

Cathy

 

 

 

Cet article a été publié dans adaptogènes, Aromathérapie, grippe, herboristerie, Huiles essenteilles, phytohérapie, plantes aromatiques, plantes médicinales. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

7 commentaires pour Un petit tour d’horizon des techniques de prévention contre les « microbes » hivernaux.

  1. Carole dit :

    On a tout à la maison pour ne rien attraper ou bien se soigner.
    Sans chimie, bien sur 😉
    Bon dimanche.

    Aimé par 1 personne

  2. Agnès dit :

    Merci Cathy!
    Avec ça les microbes n’ont qu’à bien se tenir !

    Aimé par 1 personne

  3. Une belle pharmacie pour contrer ces coquins… belle soirée Cathy…

    Aimé par 1 personne

  4. Faut-il tout essayer? Comment peut-on encore attraper un rhume quand on a toute cette science? Sait-on en combien de temps on peut attraper un virus? Le temps d’un bisous amical mais infesté? 5 minutes ou une heure dans une pièce fermée avec des malades?
    Si on sent qu’on a attrapé quelque chose peut-on quand même combattre et minimiser l’attaque?
    Pour l’instant je résiste avec quelques HE, le lavage des muqueuses et une bonne dose d’optimisme. Surtout, j’essaie de me tenir loin des éternueurs.
    Merci Cathy, je vais noter tout ça, comme d’habitude

    Aimé par 1 personne

    • Toutes les sciences du monde n’ont jamais arrêté les maladies, par contre connaître les moyens de prévention contre le rhume ou la grippe, c’est une façon d’anticiper les risques de contamination. Il n’existe aucune règle de temps ou d’action pour attraper un virus, mais quelqu’un qui a un bon système immunitaire va mieux résister que celui qui a un terrain déjà fatigué. Une méthode très simple si on est en présence de malades dans un local fermé, c’est de prendre son mouchoir en papier sur lequel on aura versé des gouttes d’HE type ravintsara, et le porter discrètement sous son nez. Lavage des muqueuses et diffusion de quelques HE, c’est un bon moyen de soutenir l’optimisme de se dire qu’on ne peut rien attraper. Certaines plantes permettent de booster le système immunitaire, l’arrivée de l’hiver est le bon moment pour se précipiter en acheter (ex échinacée, acérola …)
      Bonne semaine Nadine sans attaque des influenza
      Cathy

      J’aime

  5. bernard ciprelli dit :

    Merci pour ces précieuses informations.
    Bernard

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.