Première de la classe : la consoude (Symphytum officinale)
Plante des hommes des cavernes, préconisée par Dioscoride et Pline l’ancien, cette herbacée qui dresse ses longues tiges le long des fossés, à la lisière des bois, dans les mares et tous les lieux humides, est connue de nos jours pour ses actions cicatrisantes et réparatrices des plaies MAIS les scientifiques se sont penchés sur sa composition ET il en est ressorti qu’elle contient des alcaloïdes pouvant causer par voie orale des troubles hépatiques graves.
Si pendant près de 2000 ans, la consoude n’a tué personne, n’a engendré aucune pathologie hépatique dégénérative, on peut se poser des questions sur la résistance de l’homme moderne, mais appliquons le principe de précaution et voyons quelles sont les activités intéressantes et non toxiques de cette grande plante vivace.
Parties à utiliser : toute la plante, mais surtout la racine
Périodes de récolte : pour les parties aériennes supérieures au printemps et en été, dès la floraison, pour les parties racinaires à l’automne, pour les feuilles toute l’année.
Constituants : Alcaloïdes (pyrrolizidine, allantoïne), tanins, mucilage, acides phénols, terpénoïdes
Propriétés thérapeutiques répertoriées dans la littérature sans prise en compte de la teneur en alcaloïdes : éliminer les catarrhes des bronches, calmer les douleurs, guérir les ulcères de l’estomac et du duodénum, guérir les hémorroïdes, les hernies, les lésions du foie. En résumé, la consoude a été pendant longtemps considérée comme le remède souverain de nombreuses atteintes internes ou externes du corps humain.
Les « recettes » comprenaient des infusions de racines desséchées, de teintures alcooliques de racines sèches.
En cuisine : elle était utilisée dans des salades, mais surtout c’était la gourmandise des volailles et des porcs.
Objectivations actuelles : en usage externe elle présente un effet antiinflammatoire, calmant et astringent, un accompagnement à la cicatrisation des plaies, un soulagement dans les crises de rhumatisme, dans les maux de dos, dans les lombalgies. En usage interne, sous forme de granules homéopathiques pour accélérer les consolidations de fractures.
Galéniques disponibles : des pommades, des gels, des onguents, des cataplasmes dont l’étiquetage indique l’absence de pyrrolizidine.
Etat réglementaire : la German Commission E reconnaît ses bienfaits pour traiter ecchymoses, entorses, élongation musculaire. Elle préconise un usage limité à 6 semaines.
Des préparations à faire soi-même : une macération de racines fraîches dans de l’eau bouillante, refroidie et filtrée pour laver une plaie, peut limiter les risques d’infection. Un carré de mousseline recouvert de feuilles et fleurs fraîches et écrasées sera un bon cataplasme à appliquer sur une partie malade
Mais pourquoi en parler ?
Le soleil, les beaux jours, que des appels au sport et aux sorties en plein air … Mais il y a des maladroits partout !!!
Cathy
Elle porte bien son nom: consoude pour les solidifier les fractures…!!! 😉Bel après-midi. Bises
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Salut Laurence !!
Je confirme. J’en fais du purin pour arroser. C’est un excellent engrais nature pour ne pas dire le meilleur. Et pour les douleurs ses propriétés ne sont plus à prouver.
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Ah j’oubliais, j’en ai planté sur les abords de mon potager pour en avoir toujours sous la main.
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Oupssss.. J’ai fait une boulette. Je viens de m’apercevoir que c’est toi Cathy qui a écrit l’article. Désolé. Alors salut Cathy !!
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j’en ai dans mon jardin, mais c’est surtout parce que je la trouve très belle et je viens encore d’en faire des photos! alors merci pour le récit des propriétés car c’est très intéressant 🙂
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A reblogué ceci sur Reiki, Shiatsu, Hypnothérapie, Aromathérapie et Herboristerie/Phytothérapie Montréal – ALTER-THÉRAPIE.
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A reblogué ceci sur LA FORME ET LE BIEN ETRE AU NATUREL.
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Merci Soleil Bleu pour le reblog.
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